Le château du Plessis-Kaër est, à l’époque moderne, le centre d’un vaste domaine. Siège d’une baronnie en 1553, il s’étend sur plusieurs paroisses : Crach, Locmariaquer et Carnac d’une part ; Brech, Pluvigner et Baden d’autre part, ainsi que sur tout un quartier de Vannes.Cette propriété...
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Le château du Plessis-Kaër est, à l’époque moderne, le centre d’un vaste domaine. Siège d’une baronnie en 1553, il s’étend sur plusieurs paroisses : Crach, Locmariaquer et Carnac d’une part ; Brech, Pluvigner et Baden d’autre part, ainsi que sur tout un quartier de Vannes.Cette propriété appartient successivement aux familles de Kaër, de Malestroit, de Montalais, Barin de La Galissonnière, Riaut et de Robien. Christophe-Paul de Robien, célèbre parlementaire breton représentatif du siècle des Lumières en Bretagne, se consacrant aussi bien à l’histoire qu’aux sciences naturelles et à l’archéologie, s’y installe et y fait de nombreux séjours.Vendue comme bien national en l’an VI, le domaine change plusieurs fois de propriétaires avant d’être racheté en 1872 par Jules Caillot. Il reste ensuite jusqu'en 1999 dans la même famille et passe par alliance aux Jacqmin.La propriété du Plessis-Kaër comprend un vaste parc et un château en bordure de la rivière d’Auray. D’origine très ancienne, il est reconstruit au début du XVI siècle, puis entièrement rénové et modifié dans les années 1872-1874 par son propriétaire, Jules Caillot, ingénieur polytechnicien.